Michiel Deman, conseiller senior en immobilier chez Fjord RED, reçoit souvent des questions concernant les différentes options d’investissement disponibles pour les particuliers. « Le retour des obligations d’État en septembre 2023 a été un développement intéressant, notamment en raison du montant impressionnant de 21,9 milliards d’euros collectés. Cet événement offre une opportunité unique non seulement d’explorer les obligations d’État, mais aussi de mettre en lumière des investissements immobiliers comme BXLKot et Mövenpick Brussels Airport en tant qu’options alternatives. Plongeons dans l’histoire récente des obligations d’État et leur impact sur le marché financier. »
Le retour des obligations d’État
L’obligation d’État est un concept qui a fait son retour sur le devant de la scène en septembre 2023. L’idée derrière l’obligation d’État est simple : les particuliers prêtent de l’argent à l’État en échange d’une rémunération annuelle sous forme d’intérêts. La durée de ces obligations peut varier de un à dix ans, et à la fin de la période, le montant emprunté est remboursé à l’investisseur, ainsi que les intérêts convenus.
L’obligation d’État n’est pas un phénomène nouveau. Depuis 1996, elle est émise quatre fois par an : en mars, juin, septembre et décembre. Cependant, l’émission de septembre 2023, lancée par le ministre des Finances Vincent Van Peteghem, était particulièrement notable en raison de sa courte durée d’un an, de son taux brut de 3,3 % et de l’exonération partielle des droits d’enregistrement. Cela en a fait une option attrayante pour les épargnants à la recherche d’un placement sûr et sans risque, avec un rendement fixe.
Pourquoi les épargnants ont choisi l’obligation d’État de septembre 2023 ?
L’obligation d’État de septembre 2023 était la troisième émission de l’année, mais la première avec une durée de seulement un an. Cela l’a rendue particulièrement attrayante pour les épargnants qui ne souhaitaient pas bloquer leur argent pendant une longue période. Le taux brut de 3,3 % et le taux net de 2,81 %, grâce à une réduction des droits d’enregistrement, en ont fait une option très intéressante.
Mais pourquoi tant de personnes ont-elles opté pour cette obligation d’État ? La réponse réside dans une combinaison de sécurité, de simplicité, et bien sûr, d’une attention médiatique considérable.
Sécurité
La sécurité a été un argument clé : l’obligation d’État est considérée comme l’un des placements les plus sûrs, car l’argent est prêté au gouvernement belge, une institution à haute solvabilité. Les investisseurs pouvaient ainsi être assurés que leur capital était en sécurité et que les intérêts seraient payés correctement.
Simplicité
La simplicité a également été un facteur décisif : la possibilité de commencer à investir à partir de 100 € et la facilité d’inscription en ligne ont rendu l’obligation accessible à un large public. À une époque où les produits financiers semblent de plus en plus complexes, la simplicité de l’obligation d’État a été une bouffée d’air frais.
Attention médiatique
De plus, l’attention médiatique a joué un rôle important. L’énorme engouement autour de l’obligation d’État de septembre 2023 a créé un effet boule de neige : plus de gens se sont inscrits, plus d’autres l’ont fait également. Cela a conduit à une collecte record de 21,9 milliards d’euros, l’émission d’obligations d’État la plus réussie de l’histoire.
Le remboursement de l’obligation d’État et après ?
L’obligation d’État de septembre 2023 arrivera à échéance le 4 septembre 2024. Ce jour-là, le gouvernement belge remboursera aux souscripteurs les 21,9 milliards d’euros investis, ainsi que 609,5 millions d’euros d’intérêts. Mais que feront les investisseurs après cela ? Souscriront-ils à une nouvelle obligation d’État ?
Un récent sondage de De Tijd montre que 61 % des investisseurs ne souscriront pas à une nouvelle obligation d’État. De plus, 34 % ont indiqué qu’ils envisageraient d’abord d’autres options. Les raisons sont diverses : le rendement net est jugé trop faible, il existe des investissements alternatifs plus rentables, et la taxation plus élevée des futures obligations d’État les rend moins attrayantes.
Ces évolutions poussent les investisseurs à regarder au-delà des obligations d’État et à réfléchir à d’autres options d’investissement, telles que l’immobilier.
Livret d’épargne vs obligation d’État : une comparaison
Le livret d’épargne reste une option populaire pour ceux qui souhaitent conserver un accès rapide à leur argent. Il offre un taux d’intérêt de base et une prime de fidélité, mais les rendements sont relativement faibles et souvent insuffisants pour suivre l’inflation. De plus, des droits d’enregistrement sont appliqués au-delà d’un certain plafond, ce qui réduit encore le rendement net.
En comparaison, l’obligation d’État offre un rendement plus élevé, notamment pour les épargnants prêts à immobiliser leur argent pendant plus longtemps. Par exemple, un investissement de 1 000 € dans l’obligation d’État de septembre 2023 génère environ 5 € de plus que le meilleur livret d’épargne. Pour des montants plus élevés, cet écart peut atteindre 15 à 20 €, selon la banque.
La nouvelle obligation d’État : quels sont les avantages et inconvénients ?
À partir du 5 septembre 2024, les investisseurs particuliers pourront à nouveau souscrire à une nouvelle obligation d’État d’une durée d’un an. Cette nouvelle émission, toujours sous la direction du ministre Van Peteghem, ne bénéficiera toutefois plus du régime fiscal avantageux de l’obligation précédente. Les droits d’enregistrement passeront à 30 %, ce qui réduira considérablement le rendement net.
Les avantages de la nouvelle obligation d’État incluent la sécurité et le rendement fixe. La chance de perdre son argent est minime, et on sait à l’avance combien on recevra à l’échéance.
Cependant, pour beaucoup, les inconvénients l’emportent. La durée plus longue, la liquidité réduite, et surtout l’impôt plus élevé rendent la nouvelle obligation d’État moins attrayante. De plus, la demande et l’offre sur le marché secondaire sont moindres, ce qui complique la vente de l’obligation.
Obligations et actions : avantages et inconvénients
Pour les investisseurs qui souhaitent aller au-delà des obligations d’État, les obligations et les actions représentent des alternatives intéressantes. Les obligations sont généralement moins risquées que les actions et offrent un rendement fixe. Cependant, le rendement est souvent plus faible et la volatilité du marché peut poser un risque.
Les actions, en revanche, offrent un potentiel de rendement plus élevé, notamment grâce à la hausse des prix des actions. Mais les fluctuations plus importantes des prix et la nécessité de temps et d’expertise en font une option plus risquée. De plus, on court le risque de tout perdre si la valeur des actions chute.
L’option immobilière : pourquoi l’immobilier est une alternative durable
Maintenant que nous avons abordé les options des obligations d’État, des livrets d’épargne, des obligations et des actions, j’aimerais mettre en avant quelques investissements immobiliers proposés par Fjord RED. L’immobilier reste un placement solide, surtout en période d’incertitude économique. Il offre non seulement un rendement stable, mais aussi un potentiel d’appréciation à long terme.
BXLKot
Un exemple de cela est BXLKot, un projet d’investissement dans des chambres étudiantes à Bruxelles. Un projet qui permet aux investisseurs d’investir dans l’immobilier sans les préoccupations traditionnelles liées à la gestion de propriétés locatives. La demande pour les chambres étudiantes à Bruxelles reste élevée, ce qui assure un flux de trésorerie stable et prévisible. De plus, vous bénéficiez du potentiel d’appréciation de l’immobilier dans un marché en pleine croissance.
Mövenpick Brussels Airport
Un autre projet attrayant est le Mövenpick Brussels Airport. Ce projet permet aux investisseurs de placer de l’argent dans des chambres d’hôtel à l’aéroport de Bruxelles. Avec un flux constant de voyageurs et d’hommes d’affaires, c’est un investissement immobilier intéressant. De plus, la gestion est entièrement assurée, ce qui vous permet de profiter des avantages de l’immobilier sans les tracas habituels.
Diversification : la clé du succès
Le retour des obligations d’État a sensibilisé de nombreux épargnants à la nécessité de diversifier leurs options d’investissement. Bien que l’obligation d’État reste un placement sûr et simple, des alternatives comme l’immobilier peuvent être plus attractives à long terme.
Les projets immobiliers comme BXLKot et Mövenpick Brussels Airport offrent des opportunités intéressantes pour diversifier votre portefeuille tout en bénéficiant de rendements stables. Visitez notre site web pour en savoir plus et découvrez comment ces options d’investissement peuvent vous aider à atteindre vos objectifs financiers.
En résumé, que vous optiez pour les obligations d’État, les obligations, les actions ou l’immobilier, il est important de bien réfléchir à vos options et d’investir dans ce qui correspond le mieux à vos objectifs financiers et à votre tolérance au risque.
Questions fréquentes sur l'obligation d'État expliquées par le conseiller en immobilier Michiel
Combien rapporte l'obligation d'État net en septembre 2023?
Le rendement net de l’obligation d’État belge est de 2,81 %. Ce rendement résulte d’un taux de coupon brut de 3,3 %, dont 15 % d’impôt sur les revenus d’intérêts sont prélevés. Cette imposition sur les revenus d’intérêts réduit le rendement net final pour les investisseurs.
Quels sont les risques d'une obligation d'État ?
Bien que les obligations d’État soient considérées comme un investissement relativement sûr, il existe néanmoins certains risques et considérations à prendre en compte :
Risque d’inflation : Le rendement de 2,81 % peut être mis sous pression si l’inflation augmente. Si l’inflation est supérieure au rendement, la valeur réelle des rendements peut diminuer.
Sensibilité aux taux d’intérêt : Les obligations d’État ont souvent un taux d’intérêt fixe. Si les taux d’intérêt du marché augmentent, le rendement des obligations d’État peut devenir moins attractif par rapport aux nouvelles obligations avec des taux d’intérêt plus élevés.
Fiscalité : Les revenus d’intérêts des obligations d’État sont soumis à l’impôt, ce qui affecte le rendement net. Ce taux d’imposition pourrait changer à l’avenir, ce qui pourrait influencer le rendement.
Risque de liquidité : Les obligations d’État ont généralement une durée courte, mais si vous souhaitez vendre votre investissement avant l’échéance, il se peut que vous ne puissiez pas le faire au prix souhaité, ce qui affecte la liquidité de votre investissement.
Risque politique : Bien que les obligations d’État soient considérées comme sûres, des changements politiques peuvent affecter les taux d’intérêt et la stabilité économique, ce qui, à son tour, peut influencer la valeur et l’attractivité des obligations d’État.
Il est important de prendre en compte ces risques et de les comparer avec d’autres options d’investissement, comme l’immobilier, pour déterminer celle qui correspond le mieux à vos objectifs financiers.